Ca fait un moment que je me tâte, n’y voyez rien de vulgaire. Il se trouve que les gros-nazes ont fini à succomber à l’appel infâme de la reproduction sexuée. Du coup, on n’est plus à même d’être méchant et cynique. Une poulitouille de plus dans votre entourage, ça fait des ravages collatéraux.
Dans mon cas, ça donne ça.
Comme un éclat de lune
qui se serait perdu
je me retrouve pendu
au cou de la fortune
qui t’amène ici-bas
et de mériter ça
je ne suis pas encore sûr
ne serait-ce qu’une imposture ?
C’est ce mystère voilé
qui m’échappe à moitié
d’avoir trop attendu
ton doux tombé des nues
nos yeux qui s’émerveillent
de tes yeux qui sommeillent
quand pendus à tes rêves
les anges font une trêve
Je répète en silence
ce rôle qu’ils m’ont donné
et tremble de penser
à cet excès de sens
me lier pour toujours
à vivre pour tes soupirs
et instiller l’amour
au creux de tes souvenirs
Entre deux airs je plane
dans les vapeurs d’éther
et sur ta peau diaphane
les murmures de ta mère
sembler poser le sceau
de ton futur bonheur
tandis que dans son dos
s’agitent les docteurs